Bon cru cette année, avec la remise du prix 2016 aux professeurs Caroline Tapparel-Vu du Département de microbiologie et médecine moléculaire, et Laurent Kaiser du laboratoire de virologie des Hôpitaux universitaires genevois (HUG), lesquels ont développé une méthode de recherche remplaçant les animaux pour l’étude des virus responsables des infections respiratoires.

Ces deux chercheurs ont mis au point un modèle des tissus respiratoires humains et des virus circulant dans la population. Certains virus, qu’il était jusqu’alors impossible de cultiver, sont maintenant capables de se répliquer in vitro. Ce modèle permet aussi d’étudier la façon dont les virus perturbent le tissu qu’ils infectent.

La cérémonie s’est poursuivie avec un compte-rendu de l’avancement des travaux in vitro sur le cancer du poumon du lauréat 2015 Christophe Mas de la société OncoTheis, et ceux du lauréat 2010 Gilbert Greub.

Les alternatives à l’expérimentation animale progressent chaque jour. Et cette situation est plus que réjouissante !