Quelle justification à l’expérimentation animale ?
Plus personne ne conteste le fait que l’animal est un mauvais modèle d’étude pour l’homme.
Les différences biologiques entre les espèces sont nombreuses et ne permettent pas d’étudier de manière satisfaisante les maladies humaines.
Si la vivisection est aussi contestable, pour quelle raison est-elle encore pratiquée et soutenue par une partie des milieux scientifiques ?
La recherche médicale émanant de laboratoires privés ou des multinationales pharmaceutiques dégage chaque année des milliards de francs de bénéfice. Elle permet également à des centaines de milliers de personnes de vivre de cette activité. Parmi elles, des dizaines de milliers de scientifiques pratiquent des expérimentations animales dans des instituts publics, comme les Universités.
Qui veut perdre son revenu ?
Quel scientifique voudrait consacrer (ou plutôt sacrifier) sa carrière à l’étude et au développement de modèles de recherche qui n’ont pas recours aux animaux, sachant qu’il y a de forte probabilité pour que ce ne soit pas lui qui retire les bénéfices de ses recherches, mais les scientifiques des générations futures ?
Le financement actuellement attribué aux méthodes alternatives est tellement ridicule, que pour obtenir des résultats satisfaisants il y a encore tout à faire. Ainsi, la question n’est pas seulement de savoir pourquoi ne pas remplacer l’expérimentation animale dans la recherche médicale, mais également de quels moyens disposent les scientifiques pour travailler sans y avoir recours ?