La Coalition européenne pour la fin de l’expérimentation animale (ECEAE), dont est membre la LSCV, a déposé plus de 165’000 signatures à l’Agence européenne des médicaments à Amsterdam. Elle demande la suppression du test cruel DL50 (Dose Létale 50) de la pharmacopée européenne.

Une terrible souffrance pour les animaux

Des dizaines de milliers de souris sont en effet atrocement étouffées pour tester des produits à base de toxine botulique – mieux connus sous le nom de “Botox”. La toxine botulique, substance neurotoxique, est surtout connue pour son utilisation dans le domaine cosmétique, par exemple pour lisser les rides du visage. Mais elle est également utilisée à des fins médicales, par exemple contre les tics de paupières ou le torticolis. Chaque unité de production est testée avant d’être mise en vente. En général, cela se fait par le biais du test DL50 sur les souris. La substance est injectée dans la cavité abdominale de groupes de rongeurs à différentes dilutions afin de déterminer la dose à laquelle la moitié d’entre eux meurt. La toxine provoque des paralysies respiratoires, ce qui peut entraîner une agonie par asphyxie pendant des heures.

Il existe pourtant des méthodes sans expérimentation animale depuis plus de 10 ans

Depuis 2011, les trois principaux fabricants Allergan, Merz et Ipsen ont obtenu des reconnaissances officielles pour des tests sans expériences sur animaux qu’ils ont eux-mêmes développés et renoncent ainsi, du moins en grande partie, aux tests sur animaux. Pourtant, rien qu’en Europe, des dizaines de milliers de souris doivent encore souffrir et mourir pour des produits à base de Botox. En Irlande, où se concentrent les tests de botox, plus de 100’000 souris ont été testées en 2020.

L’autorité compétente en la matière, la Direction européenne de la qualité des médicaments (DEQM), avait auparavant refusé d’accepter les signatures recueillies par les défenseurs des animaux.

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Au sujet de l’ECEAE : https://www.eceae.org/index.html

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Photo de gauche à droite : Jenn Scannell (Irish Anti Vivisection Society), Emeline Gougeon (Pro-Anima – Pour une recherche responsable) et Dr Corina Gericke (Ärzte gegen Tierversuche e.V.) devant l’entrée de l’EMA à Amsterdam.