En Suisse de plus en plus de chercheuses et chercheurs développent des méthodes alternatives à l’expérimentation animale. La série de reportages « Focus sur les méthodes de remplacement », réalisés par Athénaïs Python, met en lumière ces scientifiques qui ont décidé de ne plus mener d’expériences sur des animaux.

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Épisode #1 : NEURIX

Neurix est née en 2011 dans le canton de Genève, suite à un constat simple : actuellement les expériences menées sur les animaux ou les modèles cellulaires ne parviennent pas à représenter ce qu’il se passe à l’intérieur d’un être humain. Objectif de l’entreprise : créer un cerveau dans une boîte de pétri. Une technologie complexe, avec un développement scientifique long, qui commence seulement à arriver sur le marché avec la validation de certains modèles. Neurix développe ce modèle humain in vitro pour soigner des maladies liées au système nerveux central comme Alzheimer, Parkinson ou la sclérose en plaques. Point commun de ces maladies : une inflammation chronique des neurones. Les mini-cerveaux de Neurix permettent de tester des composés in vitro dans un environnement proche de celui du cerveau humain et de remplacer deux types d’expériences habituellement menées sur des animaux. L’une permet de savoir si un composé a une toxicité sur le cerveau, et l’autre si un composé est efficace dans le cadre de maladies neurodégénératives.

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Épisode #2 : Geneva Antibody Facility

L’Université de Genève héberge une chaire consacrée à la recherche 3R, qui vise à réduire, améliorer et remplacer l’expérimentation animale. C’est le chercheur Pierre Cosson qui est titulaire de cette chaire. Il a commencé à utiliser les méthodes de remplacement y a une vingtaine d’années, en travaillant d’abord sur un modèle pour remplacer les animaux dans le cadre d’études sur les maladies infectieuses, puis sur les anticorps. Il nous a accueillis dans le laboratoire où il passe une grande partie de son temps.

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Épisode #3 : FluoSphera

C’est à la faculté des Sciences que nous partons à la découverte de la startup FluoSphera. Le projet est né lors d’une compétition mondiale de biologie synthétique en 2019. FluoSphera développe une alternative à l’expérimentation animale. Son système multi-tissulaire met plusieurs tissus du corps humain dans un puits de culture afin de reproduire des communications entre les organes sans utiliser d’animaux. Cette technologie permet de remplacer les tests de toxicité métabolique.

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Épisode #4 : Epithelix

Voici la 4ème vidéo d’une série sur les méthodes de recherche développées en Suisse permettant de remplacer l’expérimentation animale. Découvrez dans cet épisode la société de biotechnologie Epithelix. L’entreprise de biotechnologies fournit des solutions in vitro pour étudier les maladies respiratoires. Asthme, bronchite chronique, mais aussi toxicité par inhalation : elle teste des produits tels que des particules, gaz, fumée et polluants, ou même des parfums et déodorants. Basée à Plan-les-Ouates et fondée en 2006 par des chercheurs de l’Université de Genève, l’entreprise a développé de nombreux modèles sans jamais avoir recours aux animaux. A la place, les chercheurs utilisent des tissus humains, habituellement détruits après des opérations ou des analyses. Grâce aux méthodes d’Epithelix, 50’000 animaux sont épargnés chaque année. Les motivations éthiques ont été au centre de la vision de l’entreprise dès sa création. Elle a toujours souhaité rester indépendante, sans investisseurs, afin de garder une démarche scientifique et éthique au-delà de l’économie et de la rentabilité. Le soutien financier de la LSCV a été crucial pour son développement.

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